L’Enfant-Jésus au Carmel

Description

” Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous. Venez, adorons-le.”. À la suite de sainte Thérèse d’Avila, contemplons l’Enfant Dieu.

Avec une postface du P Étienne Michelin sur le bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

Le 8 novembre 1620, le P. Dominique de Jésus Marie, carme déchaux, con-tribua à la victoire de l’armée catho-lique de Prague (République Tchèque) face aux protestants. C’est ainsi que fut fondé à Prague un cou-vent de carmes déchaux en l’église Notre Dame de la Victoire en 1624.
Ceux-ci développèrent la dévotion à l’Enfant Jésus. En 1628, la princesse Polixène offrit la statuette de l’Enfant Jésus en habits royaux. Son intercession fut source de grâces. Le P. Cyrille de la Mère de Dieu s’en fit l’apôtre, révélant que l’Enfant Jésus décla-rait : « Plus vous m’honorerez, plus je vous favorise-rai ». Durant les guerres de religion, la statue fut profanée puis restaurée.
Le culte fut approuvé en 1651, puis confirmé en 1656 par l’archevêque. Il se diffusa jusqu’à la suppression des couvents en 1784. Il fut rétabli un siècle plus tard et les carmes déchaux revinrent administrer le sanc-tuaire. Le cardinal Kaspar encouragea son culte et créa la Confrérie du Saint Enfant de Prague. Après la chute du communisme, le sanctuaire se développa avec les carmes déchaux italiens arrivés en 1994.