Jean de la Croix, poésies
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Description
La lecture de ces vers, parmi les plus beaux de la littérature espagnole, est une expérience de l’Être après laquelle nous nous apercevons que les dimensions de notre esprit ont changé, se sont élargies aux dimensions du divin.
Juan de Yepes, né à Fontiveros, en Vieille‑Castille, comme fils de tisserand, rejoignit les carmes à Medina del Campo en 1562. De 1564 à 1567, il étudia la théologie à Salamanque. Influencé par sainte Thérèse de Jésus, il devint sa première “moitié de frère”, selon l’expression de Thérèse, à cause de sa petite taille, dans la première maison masculine de sa réforme carmélitaine, inaugurée à Duruelo en novembre 1568. De 1572 à 1577, il fut appelé par sainte Thérèse comme confesseur des Carmélites à Avila. Il connut une période douloureuse de mauvais traitements, de calomnies et d’emprisonnement à Tolède (en 1578) jusqu’à son évasion. Les carmes déchaux furent définitivement séparés des mitigés, en 1581. Jean devint prieur de plusieurs couvents et visiteur d’Andalousie, en 1585. Vers la fin de sa vie, il connut à nouveau des années de grande humiliation, d’incompréhension et de souffrance physique. Oublié, il mourut à Ubeda. Il interrompit les prières rituelles des agonisants et demanda la lecture du Cantique des cantiques. Il mourut en embrassant le crucifix serré dans ses mains et disant : « En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit ». Il est surtout célèbre pour ses quatre traités ascétiques et mystiques : La montée du Carmel, La nuit obscure, Le cantique spirituel et La vive flamme d’amour. Ces chefs-d’œuvre de la littérature espagnole constituent un exposé parfait de la mystique catholique. Canonisé en 1726, il fut déclaré Docteur de l’Église en 1926. Depuis 1952, il est également patron des poètes espagnols et de ceux de langue espagnole.
Informations complémentaires
Poids | 0,2 kg |
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